Rangement des tissus : essayez le classement vertical !!

Rangement des tissus : essayez le classement vertical !!

Collectionneuse invétérée

Depuis plus de 30 ans que je couds mes vêtements, se pose le soucis du rangement des tissus.

Car je travaille à l’instinct. En magasin, je repère un tissu parmi 100, et sans savoir encore exactement ce que je vais créer avec. Seule chose sure : il faut que je le prenne.

Je suis donc devenue une stockeuse collectionneuse de tissus…

Et cette collection ne va que de taille croissante. Car on achète toujours plus de tissus qu’on n’en consomme, il en va de la source d’inspiration de nos créations !!

Tissus pendus colorés

Les 2 problèmes récurrents des collectionneurs

Et quel que soit son lieu d’habitation, il finit toujours par y avoir deux problèmes qui reviennent à intervalle régulier :

  1. La place de stockage : que vous l’exprimiez en volume, en mètre linéaire, en nombre de caisses ou de rouleaux, c’est toujours le même soucis. Ce nombre ne fait que croître avec la taille de la collection
  2. Garder en visibilité l’ensemble de sa collection : pour éviter de racheter un coupon analogue à un autre déjà acquis… que l’on a oublié au fond d’une caisse. Et aussi pour raviver l’inspiration régulièrement.

Les besoins spécifiques du rangement des tissus

Mais lorsqu’on parle de tissus, il faut y ajouter d’autres contraintes/besoins :

  1. Pouvoir « palper » à tout moment les tissus
  2. Stocker le tissu en respectant le matériau
  3. Le protéger de la lumière, de la poussière, des insectes, de l’humidité, etc.

Bref pour cette collection, il faut lui trouver un coin à elle, bien cosy, et adapté à vos besoins.

Longtemps j’ai cherché…

Alors je ne pense pas qu’il y a de « bonne » solution de rangement des tissus. Mais je voulais juste vous partager mes tentatives de ces dernières années.

D’abord il y a eu les piles sur les étagères : qui se défaisaient dès que je tentais d’accéder au « tissu du dessous de la pile ». Normal puisque c’est toujours celui qui vous inspire le plus. Et que dessus vous avez forcément empilé des tissus bien mous qui ne veulent surtout pas restés pliés. Et votre tissu a été bien gentiment écrasé par les autres avec des plis bien marqués.

Ensuite j’ai tenté de les stocker dans des caisses : cela a limité les hauteurs de piles (on empile un peu dans des caisses pas trop hautes puis ce sont les caisses qu’on empile !!). Mais là encore pour aller chercher le « tissu du dessous de la pile », c’était une expédition. Il faut attraper en hauteur une caisse bien lourde de tissus qui manque de valdinguer avec vous du haut de votre chaise. Quel exploit… Tout ça pour découvrir qu’il n’y a pas le bon métrage par rapport à votre projet

Après j’ai essayé d’améliorer les choses en tenant à jour à « cahier de coupons » : noter les textiles, le métrage, le lieu et la date d’achat, etc. Sauf que dans la vraie vie je suis une artiste impulsive et que j’oubliais la moitié du temps de noter mes nouveaux achats et mettre à jour les anciens.

Pendant une courte période, j’ai récupéré les plaquettes en carton en magasin de tissus (vous savez les plaques rectangulaires qui ont remplacé le plus souvent les rouleaux). J’ai vite abandonné par manque de place.

Et enfin j’ai fini par me sentir oppressée dans mon atelier par toutes ces caisses de tissus qui me rappelaient en permanence toutes les créations que je n’avais pas encore pu entreprendre. Il fallait faire quelque chose.

Le Graal… au moins pour les prochaines années : mon dessous d’escalier !!

Un jour j’ai lu un article sur un blog sur le classement vertical des coupons sur cintre. Une solution de rangement des tissus que je n’avais pas encore envisagée…

Et là j’ai eu le déclic : tissus toujours accessibles et palpables, pas de piles, rangement assez économique en terme de place (pas besoin de garder 10 cm de vide en haut de chaque pile).

Sauf qu’il faut une penderie dédiée à ça…

Or en pavillon il y a toujours un recoin inutile qui sert à stocker des trucs inutiles, genre les vieilles valises qui ne vous servent plus et les boîtes de chaussures vide. Chez moi c’était sous l’escalier au sous-sol. Juste la profondeur et la hauteur pour y loger des barres de penderie de plus d’un mètre linéaire.

Une puis deux barres, toute ma collection actuelle est là et n’attend plus que d’être transformée.

Naïvement j’ai pensé qu’une barre suffirait à mon stock. J’ai vite déchanté et envisagé de doubler la capacité de stockage avec une seconde barre un peu en retrait.

Un peu triste de dire ainsi adieu à mon rêve d’avoir tout en première ligne mais les tissus de la seconde ligne ne sont pas loin quand même et toujours palpables.

Bien rangés sur des cintres de jupe, étiquetés, à l’abri de la lumière et de la poussière, des pendants en cèdre pour éviter les mites et autres insectes. Et voilà !!

Que de projets de créations en perspective et toute une source d’inspiration à portée de main !!

1Commentaire
  • 7 avril 2018

    Bravo, c’est super. J’ai eu la même idée mais pas la place suffisante hélas … moralité je mixe piles et cintres …. pas aussi bon résulttat.

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